mercredi 23 décembre 2009

Log off brain

Minuit vingt, il fait frette dans l'appart. Mon chat dort depuis à peu près une heure sur mon pyjama en plein milieu de mon lit (pyjama qu'elle a passé de longues minutes à aplatir et à faire ses pattes dessus. pyjama maintenant inutilisable. pyjama plein de poils. merde.) C'est toujours vers ce temps là dans la nuit que mon cerveau décide que fonctionner, c'est cool! Que over thinking is the new hip thing.

J'ai pris l'habitude au cours des derniers mois de jouer (de manière assez compulsive) à BejeweledBlitz sur Facebook. Au début c'était pour justement mettre mon cerveau à off, pour l'empêcher de penser au temps où je souriais plus, pour m'empêcher de brailler comme une démone (parce que jouer à ça les yeux trempe, c'est pas l'idéal.) et parce que, avouons-le, j'avais juste le goût d'être la meilleure à quelque chose pour l'instant d'un moment. Maintenant que tout va mieux, j'ai malgré tout gardé cette habitude de jouer au moins une fois par jour, histoire de battre une vieille connaissance du secondaire qui gagne toujours. Mais je me rends compte que si BejeweledBlitz avait autrefois un effet bénéfique sur mon cerveau, désormais j'obtiens l'effet contraire.

C'est d'ailleurs en jouant à il y a 10 minutes que l'idée d'écrire quelque chose sur le sujet m'est venue. Est-ce un bonne idée? Probablement pas vraiment.

Tout ça pour en venir au fait: Est-ce que c'est une affaire de fille, d'être toujours addict à ce qu'on ne devrait pas?
......

Les grandes questions passé minuit, c'est toujours un succès (ish..). Beau nombre de sujets sont passés en soirées par ma caboche avant que j'aboutisse à écouter Lover you should have come over de Jeff Buckley en repensant. Cawlisse!

mardi 15 décembre 2009

Procrastination

Pourquoi c'est toujours quand je dois me coucher (relativement) tôt, que j'ai vingt millions de choses à faire?

dimanche 13 décembre 2009

Smile #1

Des fois il y a des gens qui se demandent pourquoi j'ai l'air à boutte quand il est seulement midi moins dix. La raison est simple: distribuez des laissez-passer aux familles de 2 adultes et 3 enfants, à échéance d'aujourd'hui. Deuxièmement, saluez-les d'un air enjoué pour recevoir en retour une abscence totale de réaction (ce qui m'amène à me poser des questions live telles que "j'ai tu parlé, ou j'ai juste pensé?", "Monsieur, êtes-vous conscient?" et la traditionelle "Ciarge! Est-ce que j'existe?!"). Ensuite, après avoir niaisé dans le couloir à essayer de démystifier l'horaire des représentations, le client amorphe vous tend (voire: garoche ou pire, pianote sur le comptoire avec) son laissez-passer en ayant le regard tout aussi hagard que précédemment et en attendant une réaction de votre part (parce que MAINTENANT, il veut que vous lui fassiez la jasette).

Ajoutez à ça la colonie d'enfants que papa-maman ont laissé seuls dans la boutique parce qu'ils avaient besoin "d'un break en adultes" (HEILLE! Fun part is over ! Maintenant, occupez-vous en!), et grand-mère qui a besoin d'une assistance immédiate pour trouver les salles de bain parce que ça presse (ehh oui! Y en a qui n'ont pas vraiment de gêne à nous parler de leur transit intestinal d'après déjeuner), et Pedro, unilingue espagnol qui s'insurge car nos spectacles ne sont pas présentés dans sa langue première...

Alors maintenant que vous en savez un peu plus, sachez que vers la fin de la journée après avoir passé plus de 10 heures sur mon lieu de travail, si j'ai un sourire un peu maniac au visage, dites-vous qu'il y a un réel effort: celui de rester professionnelle (et en dehors des établissements correctionnels).

** Toutes ces situations sont véridiques et se sont réellement passées aujourd'hui. **